Le vice-président de LEWIS Belgique et France Jeroen Rigole a bon espoir après une année placée sous le signe du coronavirus
Nous venons de passer une année entièrement dominée par le coronavirus. Chez LEWIS aussi, nous avons dû nous adapter, mais grâce à une belle dose de créativité, notre agence spécialisée dans les Relations Publiques et le Marketing a su faire face en beauté à la tempête. Le Vice-président Jeroen Rigole fait le bilan. « Notre équipe a clairement démontré qu’elle peut tenir tête, je suis donc convaincu que nous faisons face à un bel avenir. »
Tu n’as peut-être pas très envie d’en parler, mais comment s’est passée l’année écoulée, Jeroen ?
« D’abord, il y a clairement eu l’incertitude, mais nous avons rapidement repris nos forces. On a mis en place les mesures de précaution car en premier lieu, on se souciait de la santé de l’équipe. Au début, on n’avait d’autre choix que d’avancer au jour le jour. On a remarqué que des entreprises faisaient marche arrière sur leurs budgets ou gelaient des contrats. On ne savait pas trop où on allait, mais progressivement, l’incertitude a fait place à un optimisme prudent. L’équipe a soutenu les projets en télétravail et ainsi, nous avons évolué d’un optimisme prudent vers un optimisme tout court. La méthode de travail alternative fut un succès, mais je serai vraiment heureux de pouvoir refaire des réunions tous ensemble au bureau. »
Quelles adaptations avez-vous faites chez LEWIS ?
« Nous nous sommes rapprochés de nos clients et avons aussi essayé de mettre en place une cohésion numérique en interne, en faisant des déjeuners ensemble via Zoom ou en organisant des pauses-café ou des apéros à distance. Ce sont de petites actions qui ne remplacent pas l’ambiance au bureau, mais ça nous a permis de garder du courage. Au niveau du business, nous avons opté pour la flexibilité et avons remarqué une hausse dans le domaine de nos services numériques. »
Quel a été le plus grand défi ?
« Notre ADN a été modifié. Nos collaborateurs aiment travailler dur dans une chouette ambiance, mais à côté de cela, ils veulent aussi s’amuser. On fonctionne beaucoup sur le principe ‘work hard, play hard’. Nos collègues aiment bien passer du temps dans une de nos agences à l’étranger et parfois, on accueille des collègues étrangers. Tout cela a disparu. C’est la valeur ajoutée que nous offrons à nos collaborateurs et que je souhaite récupérer au plus vite. »
Quel a été l’impact de la crise sur l’efficacité de l’équipe ?
« J’ai l’impression que l’efficacité était bien plus élevée et je ne suis pas certain d’être ravi par cela. Nos employés ont vraiment travaillé dur. C’est peut-être lié au fait qu’il y avait peu de choses à faire en dehors de la vie professionnelle et qu’il n’y avait plus de déplacements, mais nous étions tous derrière notre écran en permanence et cela ne me semble pas positif pour la créativité. Je ne pense pas que cela rende véritablement les personnes heureuses. J’espère pouvoir rétablir l’équilibre cette année. »
Est-ce qu’il y a aussi un gros impact sur le secteur ?
« Les services numériques continueront à grandir, ça semble inévitable. Mais c’est positif car ils ont fait leurs preuves. À côté de cela, on remarque que des multinationales comme Coca-Cola mettent davantage l’accent sur le contenu de leur communication et prennent leurs distances par rapport à l’approche purement commerciale. Suite à la fermeture de l’horeca et la disparition de toute forme de divertissement, nous nous sommes aussi collectivement rendu compte que la nature pouvait faire office de soupape. Il faut donc la protéger et lutter contre le changement climatique. Cet aspect aussi, les marques en tiennent de plus en plus compte, et c’est fantastique bien entendu. »
De nombreuses entreprises ont vraiment dû se serrer la ceinture. Vous vous en êtes sortis indemnes à ce niveau ?
« Quand nous observons le secteur, on remarque que la majorité des agences de communication et de publicité ont tiré leur épingle du jeu. Malheureusement, le secteur de l’événementiel a pris un coup dur. Nous avons réussi à bien absorber le premier choc et avons pu enregistrer une légère croissance par la suite. Espérons que les agences de l’événementiel pourront bientôt fonctionner à plein régime, comme avant. »
Quels aspects ont été accélérés ou améliorés par le virus et quelles habitudes voudrais-tu perdre le plus vite possible ?
« Je pense que beaucoup de familles se sont rapprochées. Tout le monde avait l’habitude de rentrer à la maison après le travail, mais ce n’est pas toujours évident de vraiment gérer la famille et son chez-soi. Il faut vraiment y travailler et je me suis rendu compte de l’importance de cela. Pour moi personnellement, cela implique un bon paquet de frites de temps en temps. J’étais vraiment heureux de voir que les friteries ne devaient pas fermer (rigole). Mais à côté de cela, j’aimerais faire moins de choses en ligne. Le shopping par exemple. Retournons vers le commerce local. Et espérons que la distanciation sociale disparaisse rapidement aussi. Qu’on puisse à nouveau se serrer la main et s’embrasser. Ce serait vraiment dommage si ça devait s’estomper. »
Comment vois-tu le futur ?
« J’ai bon espoir. L’humanité a réussi à développer un vaccin en un temps record. Chez LEWIS, j’espère que nous pourrons continuer à travailler sur de chouettes projets. L’équipe a clairement démontré qu’elle peut tenir tête, je suis donc convaincu que nous faisons face à un bel avenir. »