Entre saturation d’informations et baisse de la durée d’attention, entreprises et marques doivent aujourd’hui se réinventer, à l’interne comme à l’externe, et rivaliser d’ingéniosité pour sortir du lot et faire mouche auprès de leurs salariés ou de leurs cibles acheteuses. Pour maintenir leur compétitivité, les fonctions marketing et communication n’ont plus d’autre choix que de s’adapter et utiliser les types de visuels actuels qui s’offrent à eux (photos, vidéos, infographies, icônes…). Leur richesse et leur attractivité incomparables assurent un impact sans commune mesure sur l’engagement et la mémorabilité d’une marque. Le marketing visuel est en train de devenir la nouvelle priorité des marketeurs.
Selon une étude réalisée par LEWIS à l’échelle internationale auprès de 144 marketeurs, 58% des directions marketing et communication affirment que l’utilisation de visuels permet d’augmenter la notoriété de leur marque, principal enjeu stratégique pour leur entreprise.
Au-delà de leur notoriété, les responsables marketing s’appuient sur le visuel pour générer des leads à 49% et s’implanter sur de nouveaux territoires à 47%.
L’étude révèle également que 67% d’entre-eux produisent du contenu visuel pour favoriser l’engagement de marque alors que 50% s’y résignent dans la mesure où les médias sociaux tels que Youtube et Instagram le requièrent ou parce que le contenu visuel est évocateur d’émotions.
Pour ce qui est du format, les images et les vidéos sont les plus populaires à 79% et 70%.
Arrivent ensuite les gifs animés, infographies et les photos personnalisées.
La majorité des marketeurs (71%) s’appuient sur des ressources en internepour assurer la production de leurs contenus visuels. Plus de la moitié d’entre eux (57%) font également appel à des agences. Un quart (29%) seulement travaillent avec des freelances.
Créer du contenu oui, mais pouvoir en mesurer l’impact est indispensable pour pouvoir réajuster sa stratégie au fil des résultats. Pour cela, on utilisera des Key Performance Indicators tels que le nombre de vues à 69%. Arrivent ensuite avec un relatif équilibre : les likes, les lecteurs uniques, les clics, le reach, les abonnés, l’engagement et le temps de visionnage.
Pour ce qui est du budget, il est chaque année en nette augmentation, sachant que 73% des directeurs marketing auront des budgets marketing plus importants en 2016. Cependant les dépenses dédiées au marketing visuel cristallisent deux extrêmes : les entreprises disposant de « budgets marketing gargantuesques » face à celles disposant de « petits budgets ».
Dans cette course aux contenus, les éditeurs subissent plus qu’ils ne pilotent. Les plateformes telles que Facebook ou Twitter vont encore plus loin, imposant aux éditeurs et producteurs de créer leurs propres contenus au sein même de leur écosystème. Elles maitrisent donc les données de distribution et de performance.
La numérisation a libéré l’information de son support et de ses contraintes de distribution, avec trois conséquences :
Le nouvel enjeu des directeurs marketing pour cette rentrée 2016 est donc bien d’investir dans du contenu visuel pertinent, intelligent et cohérent.