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TEAM LEWIS LEWIS

Date

29 juin 2016

Adresse

1 place d'estienne d'orves - 75009 Paris

L’agence a organisé le 29 juin sa 12ème table ronde sur le thème des nouveaux enjeux du "visual content" au sein des directions marketing/communication. Le visuel s’est en effet récemment imposé comme un levier essentiel pour tout marketeur ou communicant moderne. Coup de projecteur sur cette nouvelle tendance de fond.


L’heure du « visual content » a sonné

Entre saturation d’informations et baisse de la durée d’attention, entreprises et marques doivent aujourd’hui se réinventer, à l’interne comme à l’externe, et rivaliser d’ingéniosité pour sortir du lot et faire mouche auprès de leurs salariés ou de leurs cibles acheteuses. Pour maintenir leur compétitivité, les fonctions marketing et communication n’ont plus d’autre choix que de s’adapter et utiliser les types de visuels actuels qui s’offrent à eux (photos, vidéos, infographies, icônes…). Leur richesse et leur attractivité incomparables assurent un impact sans commune mesure sur l’engagement et la mémorabilité d’une marque. Le marketing visuel est en train de devenir la nouvelle priorité des marketeurs.

 

 

Les bénéfices du marketing visuel en chiffres

Selon une étude réalisée par LEWIS à l’échelle internationale auprès de 144 marketeurs, 58% des directions marketing et communication affirment que l’utilisation de visuels permet d’augmenter la notoriété de leur marque, principal enjeu stratégique pour leur entreprise.

Au-delà de leur notoriété, les responsables marketing s’appuient sur le visuel pour générer des leads à 49% et s’implanter sur de nouveaux territoires à 47%.

L’étude révèle également que 67% d’entre-eux produisent du contenu visuel pour favoriser l’engagement de marque alors que 50% s’y résignent dans la mesure où les médias sociaux tels que Youtube et Instagram le requièrent ou parce que le contenu visuel est évocateur d’émotions.

Pour ce qui est du format, les images et les vidéos sont les plus populaires à 79% et 70%.

Arrivent ensuite les gifs animés, infographies et les photos personnalisées.

La majorité des marketeurs (71%) s’appuient sur des ressources en internepour assurer la production de leurs contenus visuels. Plus de la moitié d’entre eux (57%) font également appel à des agences. Un quart (29%) seulement travaillent avec des freelances.

Créer du contenu oui, mais pouvoir en mesurer l’impact est indispensable pour pouvoir réajuster sa stratégie au fil des résultats. Pour cela, on utilisera des Key Performance Indicators tels que le nombre de vues à 69%. Arrivent ensuite avec un relatif équilibre :  les likes, les lecteurs uniques, les clics, le reach, les abonnés, l’engagement et le temps de visionnage.

 

Le ROI étant la clé de voûte de tout directeur marketing qui se respecte, sa mesure est-elle pour autant applicable au contenu visuel ?

 

  • 81% des marketeurs ont le sentiment qu’ils peuvent mesurer correctement le ROI de leur marketing visuel
  • 75% sont satisfaits du ROI
  • Seulement un quart d’entre-eux sont mitigés estimant que le ROI est neutre.

Pour ce qui est du budget, il est chaque année en nette augmentation, sachant que 73% des directeurs marketing auront des budgets marketing plus importants en 2016.  Cependant les dépenses dédiées au marketing visuel cristallisent deux extrêmes : les entreprises disposant de « budgets marketing gargantuesques » face à celles disposant de « petits budgets ».

  • En 2015, 45% des personnes interrogées ont dépensé plus de 500k en marketing,
  • 21% entre 100k et 500k
  • 26% entre 1k et 50k
  • 8% ont dépensé entre 50k et 100k

 

A retenir !

  • Une image 20% plus marquante restera gravée 20% plus longtemps dans votre mémoire.
  • Des images avec des femmes sont 10% plus marquantes que celles avec des hommes.
  • Le travail sur le logo n’est pas à prendre à la légère : c’est l’élément de votre site web dont on se souvient le plus à 86% !
  • Evitez l’utilisation des paysages et des images panoramiques !

 

En conclusion

Dans cette course aux contenus, les éditeurs subissent plus qu’ils ne pilotent. Les plateformes telles que Facebook ou Twitter vont encore plus loin, imposant aux éditeurs et producteurs de créer leurs propres contenus au sein même de leur écosystème.  Elles maitrisent donc les données de distribution et de performance.

La numérisation a libéré l’information de son support et de ses contraintes de distribution, avec trois conséquences :

  • L’ère du gratuit suivant la loi de Moore : le coût marginal de distribution de l’information tend vers zéro
  • Le monde est sans limite : l’accès à l’information est ouvert à tous
  • Être visible devient essentiel : les algorithmes de recherche prennent le monopole

Le nouvel enjeu des directeurs marketing pour cette rentrée 2016 est donc bien d’investir dans du contenu visuel pertinent, intelligent et cohérent.