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Par

Emilie Gorine, Directrice d'Espace Voyage, Vivrance, Akaïna et Easy Mouv'

Publié le

octobre 6, 2020

Tags

B2C, consommation, consumer, COVID-19, tendances consommation, tourisme, voyages

blogpost : tourisme à l'international

Le contexte sanitaire actuel a profondément bouleversé nos habitudes du quotidien mais qu’en est-il vraiment pour nos habitudes de voyage ? Il faut rappeler que la période de vacances est le moment le plus attendu par les français chaque année. Pour sa mise en place, l’agent de voyages n’a pas le droit à l’erreur, tout doit être parfait, millimétré, la promesse commerciale doit plus que jamais être à la hauteur des attentes du client. Vous vouliez une chambre vue mer ? Vous l’avez ! Mais aviez-vous précisé que l’eau n’est pas bleu émeraude … ? Voilà a quel type de remarque se heurte le professionnel du tourisme.

Et aujourd’hui, c’est tout le dilemme pour les clients qui souhaiteraient voyager en période COVID. Comment promettre la bonne réalisation du voyage alors que les compagnies aériennes annulent leurs vols sans solution de rechange, que les hôtels ferment sans préavis, tout en confirmant des réservations et que les pays modifient sans cesse leurs modalités d’accueil sanitaire d’entrée sur leurs territoires  (test, quarantaine…) ?

Alors que les tour Operator et les agences de voyages patientent péniblement pour percevoir le bout du tunnel, sous peine d’assister à la chute du secteur, qu’en est-il du côté du client ? Quelles sont les « nouvelles tendances » ? Changement profond ou irréalisme assumé ? Je pense que personne n’a la réponse …

Alors que certaines compagnies aériennes vendent des billets pour « nulle part » (succès en Asie), d’autres imaginent la tendance, non pas qui les fera se hisser en tête des ventes, mais qui simplement les sauvera.

Plusieurs enquêtes menées sur les fichiers clients permettent de sortir des orientations : les touristes de demain seront clairement différents.

Le côté écologique ressort de tous nos questionnaires, le client sera plus attentif à l’empreinte Carbonne : certains feront le choix du train ou du vélo, en revanche la majorité est prête à assumer un long trajet en avion pour ensuite utiliser sur place des moyens plus alternatifs : à pied, en train, à cheval, ou en pirogue … D’autre part, pour limiter l’empreinte Carbonne, le nouveau touriste allongera la durée de son voyage et n’en fera peut-être qu’un au lieu de deux habituellement.

Dans cette dynamique, la demande « slow travel » sera plébiscitée : prendre son temps, profiter de chaque instant et ne plus cocher des cases pour des sites visités au pas de course, vivre des expériences intenses avec des familles locales par exemple, voilà les nouvelles attentes de la génération de touristes post COVID 19.

En revanche, si les clients adhèrent à ces nouveaux modèles, la question reste ouverte pour les pays à destination, auront-ils envie d’accueillir les Français alors que les cas de COVID ne cessent d’augmenter dans notre pays. À ce jour, n’ayant trouvé aucun accord Européen, et encore moins mondial sur un consensus sanitaire commun ou « nouveau passeport » pour le passage des frontières, les cartes sont rebattues quasi quotidiennement, fragilisant un peu plus l’économie touristique mondiale de demain.

Un article de Emilie Gorine, Directrice d’Espace Voyage, Vivrance, Akaïna et Easy Mouv’

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