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Par

Cécile Chanu, Campaign Manager chez TEAM LEWIS

Publié le

janvier 30, 2025

Tags

Agence de relation presse, IA, Influence marketing, Relations Presse, Tendances RP

Le rapport "PR Trends 2025" de Prowly vient de sortir, occasion de revenir sur les différentes tendances qui vont consolider ou redéfinir les pratiques en relations presse. Analyse


Encore très peu connu en France, Prowly c’est un logiciel en mode SaaS conçu pour la gestion des relations presse. Il offre aux agences et aux entreprises un accès aux contacts médias et permet de concevoir et d’envoyer des communiqués de presse, tout comme Meltwater ou Cision. La plateforme s’est basée sur les réponses de plus de 300 professionnels des RP, pour mettre en lumière dans un long rapport les évolutions majeures qui façonneront l’industrie des RP et de l’influence dans un avenir proche.

L’intégration confirmée de l’IA et de la data dans les actions RP

L’une des tendances dominantes identifiées est l’intégration croissante de l’intelligence artificielle dans les pratiques de RP. 74 % des répondants considèrent l’IA-powered PR comme la plus grande tendance pour 2025. Et pour cause, l’IA n’a pas vocation à nous remplacer mais bien à optimiser notre potentiel tel un assistant personnel dans notre environnement de travail, (comme Iron Man et de son assistant virtuel J.A.R.V.I.S.). Les possibilités en matière d’IA peuvent aller de l’analyse de données à la création de contenu, en passant par la personnalisation des campagnes. Et qui sait, peut-être que d’autres outils boostés à l’IA verront le jour en étant adaptés à nos besoins et nos problématiques. Le défi de 2025 sera donc surtout de trouver l’équilibre entre l’automatisation et l’expertise humaine pour délivrer à nos clients, la qualité attendue dans les campagnes.

A noter que le document souligne également l’importance de l’utilisation éthique de l’IA et de la transparence dans la communication. Ces considérations éthiques deviennent essentielles à mesure que l’IA joue un rôle plus important dans les stratégies de RP.

La fin du « Spray and pray », place à l’hyperpersonnalisation

En termes de pratiques à abandonner, 52 % des professionnels pensent qu’il faut délaisser l’approche « spray and pray », autrement dit, tu diffuses large un contenu à près de 100 à 500 contacts et tu attends sagement un retour de journaliste. Cette évolution marque un tournant vers des stratégies de communication encore plus ciblées et personnalisées : l’ère de l’hyperpersonnalisation, portée par l’expérience client d’Amazon ou de Netflix.

L’hyperpersonnalisation dans les campagnes émerge comme une priorité majeure, avec 32 % des répondants la considérant comme importante. Concrètement, l’hyperpersonnalisation va encore plus loin que la personnalisation qui va juste intégrer quelques informations personnelles (le nom du journaliste et du média). Il faut maintenant analyser les articles précédents, ses tweets, likes ou encore partages pour capter ses sujets de prédilection mais aussi son style voir ses formats préférés : interview, reportage, dossier spécial.

En d’autres termes, il ne faut plus se contenter d’envoyer un contenu uniquement adapté à des groupes segmentés (les journalistes de la Tech, par exemple) mais bien de créer des mails hautement contextuels et pertinents pour chaque journaliste. Du sur-mesure pour maximiser l’engagement. Cette technique n’est pas nouvelle, mais plus les attachés de presse l’utiliseront, plus il faudra redoubler d’effort pour capter l’attention des journalistes.

Les micro et nano influenceurs ont la côte

Le rapport met également en avant l’importance croissante des micro et nano influenceurs, qu’il ne faut pas prendre à la légère. Les micro-influenceurs sont des spécialistes et créateurs de contenus sur les réseaux sociaux bénéficiant d’une audience généralement comprise entre 5k et 100k abonnés/followers. Ils rassemblent une réelle communauté qui se retrouve autour de centres d’intérêt spécifiques. Les micro-influenceurs sont souvent des passionnés et spécialistes verticaux d’un secteur (sport, cuisine, mode, voyages…) qu’ils connaissent parfaitement. Si leurs communautés sont de tailles plus modestes que celle des macro-influenceurs, ils sont plus authentiques, plus proches de leurs communautés, et par conséquent apportent plus d’engagement auprès de leurs audiences.

Découvrez aussi l’article : La place du marketing d’influence dans une stratégie de marque

Quant aux nano-influenceurs, ils sont en général suivis par une communauté de moins de 5000 abonnés. Ce sont des consommateurs « classiques » mais impliqués, susceptibles de partager leur opinion et de créer du contenu pour une marque. Ils recommandent à leur petite communauté des produits et des services. Auparavant limités à l’influence de leur cercle familial, ces nano-influenceurs expriment leurs avis auprès d’autres consommateurs via des forums, des blogs, des réseaux sociaux comme TikTok et Facebook, ou encore divers sites d’évaluation. Avantage : le message sera particulièrement influent car générant de la confiance. Ils sont perçus comme encore plus authentiques que les micro-influenceurs, car ils s’adressent à une audience composée de leur entourage proche ou de leurs pairs. 22 % des communicants réfléchissent à intégrer ces profils d’influenceurs dans leurs campagnes et pensent obtenir des résultats solides pour 2025. Alors êtes-vous prêts à passer le cap ?

Pour accéder au rapport complet de Prowly